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Finances personnelles

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Que signifient les notations obligataires ?

Tout comme les banques s’appuient sur votre cote de crédit pour évaluer votre fiabilité en tant qu’emprunteur, vous pouvez utiliser les notations obligataires pour mesurer le risque associé à un émetteur d’obligations. Une notation obligataire indique la probabilité qu’un émetteur manque un paiement ou fasse défaut de manière totale.

Qui attribue les notations obligataires ?

Les notations obligataires sont délivrées par des agences indépendantes telles que Moody’s, S&P (Standard & Poor’s) et Fitch.

Que signifient les notations Aaa et Bbb ?

Une obligation notée Aaa chez Moody’s ou AAA chez S&P/Fitch représente la meilleure notation possible. Cela signifie que l’émetteur dispose d’un excellent historique de remboursement, de finances solides et d’un faible niveau d’endettement. Le risque de défaut est donc extrêmement faible. Ces obligations sont généralement émises par des États ou de grandes entreprises bien établies.

Une note Bbb (ou Baa selon Moody’s) reste considérée comme "investment grade", c’est-à-dire adaptée à l’investissement. Toutefois, elle comporte un niveau de risque plus élevé que les obligations notées Aaa.

En Europe, les obligations d’État allemandes à 10 ans sont considérées comme les moins risquées du marché. Leur risque est si faible que leur rendement sert souvent de référence sans risque — autrement dit, le taux que l’on peut obtenir sans quasiment aucun risque de défaut.

Les autres obligations — qu’elles soient émises par des entreprises, des banques ou d’autres pays — sont évaluées par comparaison à cette référence. Leur rendement reflète donc le taux allemand à 10 ans augmenté d’une prime de risque, destinée à compenser l’investisseur pour les risques de crédit, de liquidité ou d’autres spécificités liées à l’émetteur.

Que se passe-t-il si une notation tombe en dessous de Bbb ?

Lorsqu’une obligation obtient une note inférieure à Bbb (ou Baa3), elle devient une obligation spéculative, plus communément appelée "junk bond" ou obligation à haut rendement.
Ces obligations ne sont pas forcément vouées à l’échec, mais elles présentent un risque nettement plus élevé. Leurs émetteurs sont souvent des entreprises de petite taille, très endettées ou confrontées à d’importantes difficultés financières.

Le tableau ci-dessous présente les principaux niveaux de notation attribués par les agences les plus utilisées.

Notation des Obligations
Catégorie de notation Moody’s S&P / Fitch Description Rendement approx. = Taux sans risque + 📈
Prime (qualité maximale) Aaa AAA Solvabilité exceptionnelle. Risque de défaut quasi nul. +0,0 % à +0,5 %
Haute qualité Aa1, Aa2, Aa3 AA+, AA, AA− Excellente solidité financière. Faible sensibilité aux cycles économiques. +0,3 % à +0,7 %
Qualité moyenne supérieure A1, A2, A3 A+, A, A− Situation financière saine mais exposée aux variations économiques. +0,7 % à +1,2 %
Qualité moyenne inférieure Baa1, Baa2, Baa3 BBB+, BBB, BBB− Capacité de remboursement adéquate, mais vulnérable en période difficile. +1,3 % à +2,0 %
Spéculatif (non-investment grade) Ba1, Ba2, Ba3 BB+, BB, BB− Solidité financière incertaine. Risque accru en cas de ralentissement économique. +2,0 % à +3,5 %
Fortement spéculatif B1, B2, B3 B+, B, B− Dette de faible qualité. Probabilité élevée d’incidents de paiement. +3,5 % à +5,5 %
Risque élevé Caa1, Caa2, Caa3 CCC+, CCC, CCC− Situation financière très dégradée. Défaut probable sans amélioration majeure. +6,0 % à +10,0 %
Proche du défaut Ca CC Défaut imminent. Très faibles perspectives de remboursement sans restructuration. +10,0 % à +20,0 %
En défaut C C / D Paiements non effectués ou faillite déclarée. Purement spéculatif. Variable (forte décote)

Où trouver les notations obligataires ?

Les principales agences de notation sont Moody’s, Standard & Poor’s (S&P) et Fitch Ratings. En Europe, elles sont rejointes par DBRS Morningstar et Scope Ratings.
Vous pouvez généralement consulter les notations directement via votre plateforme de courtage ou banque en ligne, comme DEGIRO, Interactive Brokers ou Boursorama.
Les grandes places boursières européennes (comme Euronext, Deutsche Börse ou la SIX Swiss Exchange) publient aussi des informations sur les émetteurs et leurs notations.
Des médias financiers tels que Bloomberg, Reuters ou Morningstar fournissent une couverture complémentaire, mais pour un investisseur particulier, la rubrique “analyse obligataire” de votre courtier reste souvent la source la plus pratique.

Pourquoi une entreprise reçoit-elle une mauvaise notation obligataire ?

Lorsqu’une obligation reçoit une notation faible, c’est parce que l’agence estime que l’entreprise pourrait avoir du mal à honorer ses dettes. Voici les principaux facteurs pris en compte :

L’entreprise est trop endettée

Si une entreprise a contracté beaucoup de dettes par rapport à ses revenus, c’est un signal inquiétant.

Cela se mesure souvent avec le ratio Dette nette / EBITDA (résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements). Ce ratio indique combien d’années il faudrait à l’entreprise pour rembourser sa dette avec ses bénéfices opérationnels.

On utilise l’EBITDA plutôt que le bénéfice net car ce dernier inclut des charges “comptables” qui ne reflètent pas les flux de trésorerie réels, comme l’amortissement. Par exemple, l’amortissement réduit le bénéfice net sans affecter la trésorerie disponible pour rembourser la dette.

Et on parle de dette nette (soit la dette brute moins la trésorerie disponible), car cela reflète la dette réelle une fois l’argent immédiatement mobilisable déduit.

Plus le ratio dette nette / EBITDA est élevé, plus l’entreprise mettra de temps à se désendetter. Ce délai accru augmente le risque qu’un imprévu l’empêche de rembourser, ce qui pénalise sa notation obligataire.

Apprenez à utiliser le ratio Dette/EBITDA pour analyser un investissement

L’entreprise ne génère pas de revenus réguliers

Une société qui ne parvient pas à générer des revenus stables grâce à ses produits ou services est jugée moins apte à assurer le paiement de ses intérêts.
Par exemple, une startup technologique peut afficher une forte croissance, mais si ses revenus sont trop volatils, vos intérêts risquent de ne pas arriver à temps.

L’entreprise dépend d’un seul produit ou client

Si une entreprise repose sur un seul produit ou un client majeur, elle est particulièrement vulnérable.
En cas de problème — comme l’arrivée d’un concurrent ou la perte d’un contrat clé —, sa principale source de revenus pourrait disparaître… et donc sa capacité à rembourser ses créanciers aussi.

Vous voulez apprendre à diversifier vos investissements ? Lisez cet article.

Le secteur est instable ou fortement cyclique

Certains secteurs — comme l’aérien, le tourisme ou l’immobilier — sont étroitement liés à la conjoncture économique.
Par exemple, une agence de voyage dépend du revenu disponible des ménages pour financer leurs vacances. Mais quand l’économie ralentit, ce budget diminue.
Résultat : la demande baisse, les bénéfices chutent… et le risque de défaut de paiement augmente.

Les risques juridiques, politiques ou réglementaires sont élevés

Les entreprises confrontées à des procès, situées dans des pays instables ou dépendantes de réglementations avantageuses sont plus exposées aux pertes soudaines.
Prenons l’exemple d’une société minière opérant dans une région politiquement instable. Elle peut afficher de bons résultats financiers, mais si le gouvernement local décide de saisir ses terrains, il ne vous restera que vos yeux pour pleurer — et vos obligations, sans remboursement.

L’équipe dirigeante manque de crédibilité

Enfin, les agences de notation évaluent l’équipe de direction. Est-elle transparente ? Prend-elle des décisions réfléchies et tournées vers le long terme ? Si les dirigeants ont un historique de promesses excessives ou de dissimulation de difficultés financières, la note obligataire en tiendra compte.

Le risque de votre portefeuille obligataire est directement lié à celui des entreprises que vous financez. Assurez-vous de bien comprendre la santé financière de vos émetteurs.

Les obligations à haut rendement valent-elles le risque ?

Les obligations à haut rendement offrent généralement des taux d’intérêt bien plus élevés que les obligations de qualité (“investment grade”), mais le risque supplémentaire ne vaut souvent pas la peine.

Supposons que vous achetiez une obligation spéculative de 1 000 € qui paie 10 % d’intérêt chaque année pendant 5 ans, puis rembourse votre capital de 1 000 € à l’échéance. Au total, cela représente 500 € d’intérêts, plus 1 000 € de capital — soit potentiellement 1 500 €.

Cependant, pour ce type d’obligation, le taux de défaut cumulé sur 5 ans peut varier entre 15 % et 25 %. Il faut aussi considérer que les investisseurs récupèrent souvent une partie du capital après un défaut, avec un taux de récupération moyen compris entre 30 % et 50 % (selon le rang de l’obligation et la conjoncture économique).

Prenons une hypothèse : 20 % de risque de défaut sur 5 ans, avec un taux de récupération moyen de 40 %.

En tenant compte de ce risque, la valeur attendue pour récupérer votre capital de 1 000 € serait :

(80 % de chances de récupérer 1 000 €) + (20 % de chances de récupérer 400 €) = 800 € + 80 € = 880 €.

Concernant les paiements d’intérêts, si 20 % des obligations font défaut sur la période, la valeur attendue est : 500 € × 80 % = 400 € d’intérêts (environ 80 % du total attendu).

Cela signifie que votre rendement total espéré est d’environ 1 280 € (880 € de capital + 400 € d’intérêts).

Cette estimation de la valeur attendue montre que ce type d’investissement risqué ne vaut souvent pas le coup. Toutefois, si aucun défaut n’intervient, le gain peut être bien supérieur à celui des obligations d’État à très faible risque. En tant qu’investisseur, à vous de juger si ce risque en vaut la peine.

Même si un rendement annuel de 10 % peut sembler généreux sur le papier, les chiffres racontent une tout autre histoire une fois que l’on prend en compte le risque réel de défaut et la récupération partielle, ce qui réduit le rendement global attendu par rapport aux 1 500 € promis.

Les notations obligataires peuvent-elles évoluer dans le temps ?

Oui, et c’est souvent le cas. Si la situation financière d’une entreprise s’améliore, sa notation peut être relevée, ce qui diminue son risque… et donc son rendement. Mais si les choses se dégradent — par exemple si les bénéfices chutent ou que la dette augmente —, la note peut être abaissée, augmentant ainsi le risque et le rendement.

Même avant une dégradation, les agences de notation peuvent publier une perspective négative : un signal d’alerte qu’un changement pourrait bientôt survenir. Il est important de surveiller ces signaux si vous détenez des obligations.

Comment utiliser les notations pour choisir vos investissements ?

Les notations obligataires sont un raccourci utile pour évaluer le risque. Si vous souhaitez jouer la sécurité, concentrez-vous sur des obligations notées de AAA à A. Elles offrent un rendement plus faible, mais restent généralement fiables. Si vous êtes à l’aise avec un peu plus de risque, vous pouvez inclure quelques obligations notées Bbb pour augmenter vos revenus.

Veillez simplement à ne pas investir tout votre capital dans un seul type d’obligation. Une approche avisée consiste à combiner des obligations sûres à faible rendement avec quelques obligations à plus haut rendement mais aussi plus risquées. Cela permet d’équilibrer les pertes éventuelles en période de baisse.

Quel portefeuille obligataire pour un investisseur conservateur ?

Objectif : préserver le capital, générer un revenu stable et éviter les imprévus.

Type d’actif Allocation Émetteurs typiques Rendement approximatif (vs. taux sans risque) Risque de défaut approximatif (sur 5 ans)
Obligations souveraines ou municipales notées AAA/AA 60 % Trésor américain, Bund allemand, OAT française, collectivités locales Taux sans risque + 0 % à 1 % < 0,1 %
Obligations d’entreprises notées A 30 % Johnson & Johnson, Microsoft, Nestlé Taux sans risque + 1 % à 1,5 % Environ 0,3 %
ETF obligataire PIMCO Euro Low Duration Corporate Bond 10 % ETF exposé à des obligations publiques et privées de court terme Taux sans risque + 0,5 % à 1,5 % Très faible

Rendement attendu du portefeuille :

Taux sans risque (obligations allemandes à 10 ans), actuellement autour de 2,6 % + ~0,5 % à 1,5 % = ~3,1 % à 4,1 % par an

Risque global de défaut :

Très faible (proche de 0 %)

Pourquoi cela fonctionne :

Ce portefeuille met l’accent sur la préservation du capital plutôt que sur une croissance agressive. Composé majoritairement d’actifs émis par des emprunteurs bien notés — tels que les États ou les grandes entreprises solides — il offre un revenu stable et un risque de défaut minimal.

Quelle stratégie obligataire équilibrée pour un investisseur au profil modéré ?

Objectif : concilier sécurité et revenus plus élevés.

Type d’actif Allocation Émetteurs typiques Rendement approximatif (par rapport au taux sans risque) Risque de défaut approximatif (sur 5 ans)
Obligations d’entreprises ou d’États notées AA/A 40 % Gilts britanniques, obligations d’État canadiennes, Toyota, Sanofi +0,5 % à +1,5 % Environ 0,1 % à 0,2 %
Obligations notées BBB (seuil de l’investment grade) 30 % Ford, British Telecom, Deutsche Bank +1,2 % à +2,2 % Environ 0,5 % à 1,5 %
Obligations à haut rendement de courte durée (Ba/B) 20 % Carnival, ArcelorMittal, Turkish Airlines +3,0 % à +5,0 % Environ 5 % à 10 %
Obligations investment grade des marchés émergents 10 % Chili, Corée du Sud, Tencent, Samsung +1,0 % à +2,5 % Environ 0,5 % à 1,5 %

Rendement attendu du portefeuille :

Taux sans risque (~2,6 %) + ~1,2 % à 2,5 % = ~3,8 % à 5,1 % par an

Risque global de défaut :

Modéré (environ 0,5 % à 2 % sur 5 ans, réparti entre plusieurs notations et régions géographiques)

Pourquoi cela fonctionne :

Cette stratégie équilibrée combine stabilité et recherche de rendement. La majeure partie du portefeuille reste investie dans des obligations souveraines et d’entreprises de catégorie investment grade, qui assurent un socle solide.
En parallèle, une exposition ciblée aux obligations notées BBB, aux obligations à haut rendement de courte durée et à la dette des marchés émergents permet de capter un rendement supplémentaire, grâce à une diversification à la fois géographique et en termes de qualité de crédit.

Le résultat : un portefeuille offrant un rendement supérieur à celui d’une allocation obligataire prudente, tout en maintenant un risque modéré, bien réparti et maîtrisé.

Quel portefeuille obligataire à haut rendement pour un investisseur audacieux ?

Objectif : maximiser les revenus, en assumant un niveau de risque et de volatilité plus élevé.

Type d’actif Allocation Émetteurs typiques Rendement approximatif (par rapport au taux sans risque) Risque de défaut approximatif (sur 5 ans)
Obligations notées BBB/BB (crossover) 30 % General Motors, Netflix, Bayer +1,3 % à +2,5 % Environ 0,5 % à 1,5 %
Obligations à haut rendement (B/CCC) 40 % Carnival, Altice, Telecom Italia, enseignes en difficulté +4,0 % à +7,0 % Environ 15 % à 25 %
Obligations des marchés émergents 20 % Brésil, Turquie, Petrobras, Gazprom, Adani Group +2,0 % à +6,0 % Environ 3 % à 7 %
Obligations à taux variable / indexées sur l’inflation 10 % TIPS américains, obligations d’État européennes indexées sur l’inflation, FRN bancaires +0,5 % à +1,5 % Environ 0,1 %

Rendement attendu du portefeuille :

Taux sans risque (~2,6 %) + ~2,5 % à 4,0 % = ~5,1 % à 6,6 % par an

Risque global de défaut :

Élevé (moyenne pondérée d’environ 4 % à 8 % sur 5 ans, avec des pics possibles en période de turbulences)

Pourquoi cela fonctionne :

Ce portefeuille vise à maximiser les revenus en s’exposant largement aux obligations à haut rendement et à la dette des marchés émergents.
Les primes de crédit élevées viennent compenser les risques accrus — notamment en matière de solvabilité et de géopolitique —, tandis qu’une diversification par zones géographiques, secteurs et niveaux de notation permet de lisser l’impact des défauts individuels.
L’inclusion d’obligations crossover (notées BBB/BB) ainsi que de titres à taux variable ou indexés sur l’inflation apporte une forme de stabilité partielle.
Cependant, l’investisseur doit accepter une volatilité significative et la possibilité de pertes en cas de tensions sur les marchés.

Comment déterminer votre profil de risque en tant qu’investisseur ?

FAQs

Quelle est la différence entre les notations de Moody’s, S&P et Fitch ?

Ces trois agences évaluent la solvabilité des emprunteurs, mais elles utilisent des échelles légèrement différentes.
Par exemple, Moody’s utilise des codes comme « Aaa », « Baa », etc., tandis que S&P et Fitch utilisent « AAA », « BBB », etc.
Leur signification est globalement équivalente, seule la présentation varie.

Que signifie “investment grade” dans une notation obligataire ?

Une obligation est dite investment grade si elle est notée Baa3 ou plus chez Moody’s, ou BBB− ou plus chez S&P ou Fitch.
Cela signifie que l’émetteur est considéré comme financièrement solide et peu susceptible de faire défaut dans un contexte de marché normal.

Qu’est-ce qu’une obligation “junk” et pourquoi en existe-t-il ?

Les obligations dites “junk” (ou obligations spéculatives) sont notées en dessous de Baa3 ou BBB−.
Elles présentent un risque de défaut plus élevé, mais offrent en contrepartie des taux d’intérêt plus attractifs.
Certaines entreprises en émettent pour lever des capitaux rapidement ou parce que leur solvabilité ne leur permet pas d’accéder à des financements moins coûteux.

La note d’une obligation peut-elle changer après son achat ?

Oui, les notations sont réévaluées en continu.
Si la santé financière de l’émetteur s’améliore, sa note peut être rehaussée. Si elle se détériore, elle peut être abaissée.
Une dégradation entraîne généralement une hausse du rendement (pour compenser le risque) et une baisse de la valeur de marché de l’obligation.

Où consulter la notation d’une obligation avant d’investir ?

Les notations sont disponibles sur des plateformes comme Bloomberg, Morningstar, MarketAxess, ou directement via votre plateforme de courtage.
Vous pouvez aussi consulter les sites officiels des agences : Moody’s, S&P Global et Fitch Ratings.

Les obligations mieux notées paient-elles toujours moins d’intérêts ?

En général, oui.
Les obligations bien notées (AAA, AA…) offrent des rendements plus faibles car elles sont jugées moins risquées.
Inversement, les obligations de moindre qualité (B, CCC…) doivent proposer des taux plus élevés pour compenser le risque.
C’est un arbitrage classique entre rendement et risque.

Faut-il éviter toutes les obligations mal notées ?

Pas nécessairement.
Cela dépend de votre profil de risque et de votre stratégie d’investissement.
Certains investisseurs incluent une petite part d’obligations à faible notation pour augmenter leur revenu, à condition de diversifier et de garder à l’esprit qu’en cas de défaut, les pertes sont possibles.

Comment la notation d’une obligation influence-t-elle le taux d’intérêt perçu ?

Plus la note est faible, plus l’obligation doit proposer un taux élevé pour attirer les investisseurs.
Une obligation notée AAA inspire confiance et peut se permettre d’offrir un taux modeste.
À l’inverse, une obligation notée B doit offrir une rémunération bien plus importante, car le risque de défaut est réel.

Par exemple, une obligation émise par Apple peut offrir 2,5 %, tandis qu’une startup plus risquée peut promettre 7 % ou plus.
Ce rendement plus élevé peut séduire, mais il s’accompagne d’un risque de perte, voire de non-remboursement.

Conseils de Nicolas

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Publié le

14.10.2025

Nicolas DOMNESQUES

"Le succès en investissement ne vient pas de prédire le futur, mais de voir le présent clairement."

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