Faut-il encore investir dans le Bitcoin ?

Qu’est-ce que la cryptomonnaie ?

Une cryptomonnaie est une forme de monnaie 100 % numérique, qui n’existe que sur Internet. Elle utilise des procédés de cryptographie pour sécuriser les transactions, les rendant fiables et infalsifiables. Contrairement aux monnaies traditionnelles, elle ne dépend ni des banques ni des gouvernements : elle fonctionne grâce à un système décentralisé.

La majorité des cryptomonnaies reposent sur la blockchain, une sorte de registre numérique public, qui enregistre chaque transaction de façon sécurisée et transparente.

Cette décentralisation est à la fois un atout (pas d’intervention gouvernementale) et un risque (forte volatilité des prix). En France, les cryptomonnaies ne sont pas une monnaie officielle, mais vous pouvez les détenir, les échanger et y investir légalement.

Qu’est-ce que la cryptographie ?

La cryptographie, c’est la science qui permet de coder et sécuriser les informations pour que seules les personnes autorisées puissent y accéder ou les lire. Dans l’univers des cryptomonnaies, elle joue un rôle central : c’est elle qui protège vos actifs et vos transactions.

Sans la cryptographie, la blockchain ne serait ni fiable, ni décentralisée, ni fonctionnelle.

Concrètement, la cryptographie transforme une donnée lisible (appelée texte clair) en une version illisible (appelée texte chiffré). Seule une personne possédant la clé cryptographique appropriée peut la déchiffrer. C’est grâce à cette technologie que vos transactions sur la blockchain sont authentiques, vérifiées et irréversibles.

Un élément clé de la sécurité dans les cryptos, c’est la signature numérique. Quand vous envoyez du Bitcoin ou de l’Ethereum, votre clé privée génère une signature unique pour cette transaction. Cela prouve que vous êtes bien à l’origine de l’envoi — un peu comme une signature manuscrite, mais beaucoup plus sécurisée. Le réseau utilise alors votre clé publique pour vérifier cette signature, confirmant votre identité sans jamais dévoiler votre clé privée.

Votre wallet crypto (portefeuille) ne contient pas vraiment vos cryptomonnaies, mais vos clés. La clé privée, c’est ce qui vous permet d’accéder à vos fonds. C’est comme un mot de passe secret. Si quelqu’un vous la vole, il peut s’emparer de vos cryptos. Et si vous la perdez, il n’existe aucun bouton “mot de passe oublié” : vos fonds sont perdus à jamais. C’est pourquoi il est essentiel d’utiliser un système de stockage sécurisé, comme un wallet physique (clé USB sécurisée).

La cryptographie permet aussi ce qu’on appelle le hachage, un concept fondamental de la blockchain. Chaque bloc est identifié par un hachage cryptographique unique — un code de longueur fixe généré à partir des données du bloc. Le moindre changement dans ces données produit un hachage totalement différent, ce qui alerte immédiatement le réseau en cas de tentative de fraude. C’est ainsi que la blockchain garantit son intégrité et prévient les falsifications.

Qu’est-ce que la blockchain ?

Une blockchain est un type particulier de base de données qui stocke des informations sous forme de blocs liés entre eux — d’où son nom. Chaque bloc contient un ensemble de transactions vérifiées. Une fois rempli, il est scellé et rattaché au bloc précédent, créant une chaîne chronologique. Cela forme un registre numérique permanent et infalsifiable. Imaginez un grand livre numérique ultra-sécurisé, où chaque page (bloc) s’emboîte dans la suivante sans possibilité de modification.

Ce qui rend la blockchain révolutionnaire, c’est sa structure décentralisée. Elle n’est pas hébergée sur un serveur unique, ni contrôlée par une autorité centrale. Au contraire, elle est dupliquée sur des milliers d’ordinateurs dans le monde entier, appelés nœuds (nodes). Cela la rend extrêmement sécurisée. Si quelqu’un tente de modifier une information, il devrait le faire simultanément sur toutes les copies de la blockchain — une mission quasiment impossible sur un réseau aussi vaste que celui du Bitcoin ou de l’Ethereum.

Les transactions sont validées via un processus appelé consensus, où l’ensemble du réseau doit s’accorder sur la légitimité des nouvelles données. Cela se fait à l’aide d’algorithmes comme le Proof of Work (preuve de travail) ou le Proof of Stake (preuve d’enjeu), selon la blockchain concernée. Une fois validé, le bloc est ajouté à la chaîne, et les données qu’il contient deviennent immuables — elles ne peuvent plus être modifiées ni supprimées.

C’est cette transparence et cette sécurité qui rendent la blockchain si prometteuse, bien au-delà des cryptomonnaies. Dans la finance, elle permet la création d’applications décentralisées (DeFi), les paiements en pair-à-pair, ou encore des transactions plus rapides. Dans la gestion d’identité, elle offre la possibilité de stocker ses identifiants numériques de façon sécurisée. Même des secteurs comme la logistique ou le vote électronique explorent la blockchain pour renforcer la traçabilité et lutter contre la fraude.

Qu’est-ce que le Bitcoin et pourquoi a-t-il autant de succès ?

Le Bitcoin est la première cryptomonnaie au monde, et la plus connue. Créé en 2009 par une personne (ou un groupe) anonyme sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, il est né d’une volonté claire : inventer une monnaie décentralisée, indépendante des banques et des gouvernements.

Au fond, le Bitcoin est un actif numérique construit sur la technologie de la blockchain — un registre public et infalsifiable, qui conserve la trace de toutes les transactions depuis sa création. Ce qui a rendu le Bitcoin révolutionnaire, c’est sa capacité à permettre des transferts de valeur de pair à pair, via Internet, sans aucune autorité centrale. La confiance et la sécurité sont assurées par une blockchain décentralisée et transparente.

Le succès du Bitcoin repose sur plusieurs facteurs clés :

Rareté

Il n’existera jamais plus de 21 millions de bitcoins. Cette offre limitée en fait une sorte d’or numérique, perçu comme une réserve de valeur. C’est cette rareté qui lui vaut souvent le surnom de "digital gold".

Décentralisation

Le Bitcoin n’est contrôlé par aucun gouvernement, entreprise ou institution. Cela séduit celles et ceux qui recherchent plus d’autonomie financière, ou qui veulent se protéger contre l’inflation ou l’instabilité politique.

Transparence et sécurité

Chaque transaction en Bitcoin est publiquement enregistrée sur la blockchain et vérifiée par des milliers d’ordinateurs dans le monde (appelés nœuds). Cela élimine les intermédiaires et réduit considérablement le risque de fraude.

Adoption par les secteurs tech et financiers

Des passionnés de la première heure jusqu’aux géants de la Silicon Valley et aux fonds d’investissement institutionnels, le Bitcoin a gagné en notoriété grâce à des soutiens de poids et une couverture médiatique massive.

Volatilité et potentiel de gains

Avec ses fortes variations de prix, le Bitcoin attire de nombreux investisseurs en quête de rendements élevés — mais cette même volatilité en fait aussi un actif risqué.

Depuis sa création, le Bitcoin a traversé plusieurs marchés baissiers, des scandales, et même des interdictions, mais il est toujours revenu, souvent plus fort à chaque cycle. Aujourd’hui, il fait partie des portefeuilles de particuliers, de hedge funds, voire d’entreprises comme BlackRock.

Vous pouvez désormais investir dans le Bitcoin via :

• des ETF spécialisés,
• des plateformes dédiées aux cryptos,
• ou même indirectement via votre PEA-PME, en achetant des actions d’entreprises fortement exposées à l’univers crypto.

Quels types de cryptomonnaies pouvez-vous acheter ?

Toutes les cryptomonnaies ne se valent pas. Certaines ont un rôle bien défini dans un écosystème blockchain, tandis que d’autres sont purement spéculatives. Comprendre les différentes catégories de tokens crypto, et savoir comment y accéder, vous permettra de prendre des décisions plus intelligentes et sécurisées.

Les utility tokens : le carburant des blockchains

Les utility tokens jouent un rôle fonctionnel dans un réseau blockchain. Par exemple, l’Ethereum (ETH) est utilisé pour payer les frais de transaction et les contrats intelligents sur le réseau Ethereum. Depuis son passage au proof-of-stakeen 2022, l’ETH sert aussi à staker pour sécuriser la blockchain. Autre exemple : le XRP, le token natif du XRP Ledger, conçu pour aider les institutions financières à effectuer des transferts internationaux plus rapides et moins coûteux.

Vous pouvez accéder à ces tokens comme ETH et XRP via des plateformes régulées comme Coinhouse, ou via des plates-formes internationales comme Binance, encore accessibles depuis la France. On les retrouve aussi dans certains ETP européens (produits cotés liés aux cryptos).

Les transactional tokens : de l’argent numérique

Ces cryptos sont conçues pour les paiements du quotidien. Le plus célèbre exemple est le Bitcoin (BTC), initialement créé comme un système de paiement entre particuliers (peer-to-peer). Même si le Bitcoin est aujourd’hui souvent considéré comme une réserve de valeur, il reste dans cette catégorie. Citons aussi le Litecoin (LTC) ou le Dash, axés sur la rapidité et les faibles coûts de transaction.

Ces tokens sont accessibles via toutes les plateformes d’échange compatibles avec les résidents français, et certains sont même disponibles via des ETF ou ETP.

Les governance tokens : le pouvoir de vote sur la blockchain

Les governance tokens permettent à leurs détenteurs de voter sur les évolutions d’un protocole décentralisé. Par exemple, les détenteurs de Uniswap (UNI) peuvent voter sur les modifications du protocole Uniswap. Ce type de token est central dans l’univers de la finance décentralisée (DeFi).

Si vous souhaitez participer activement à l’avenir d’une blockchain, ces tokens vous donnent une voix. Ils sont disponibles sur les plateformes crypto accessibles aux résidents français, et parfois via des fonds d’investissement spécialisés en DeFi.

Les platform tokens : les infrastructures du Web3

Ces tokens servent à alimenter les plateformes qui hébergent des applications décentralisées (dApps). Parmi les plus connus : Solana (SOL), Avalanche (AVAX) et Cardano (ADA). Chacun soutient tout un écosystème. Vous pouvez les acheter facilement sur les grandes plateformes ou via des produits structurés qui répliquent leur performance.

Les security tokens : des actions d’actifs réels sur la blockchain

Les security tokens représentent numériquement des actifs du monde réel, comme des actions d’entreprises ou des parts dans une œuvre d’art. Exemple : le MS Token, qui donne accès à une propriété fractionnée du Millennium Sapphire. Ces tokens restent plus rares et moins accessibles, mais des projets commencent à émerger en Europe pour ouvrir ce type d’investissement aux investisseurs qualifiés.

Les security tokens sont soumis à une réglementation financière stricte, donc vérifiez toujours que la plateforme est conforme en France.

Quelle alternative au Bitcoin ?

Qu’est-ce que l’Ethereum ?

L’Ethereum est la deuxième cryptomonnaie la plus importante après le Bitcoin, mais il a été conçu pour bien plus que de simples paiements. Lancé en 2015, Ethereum est une plateforme de calcul décentralisée qui permet aux développeurs de créer et exécuter des applications, sans passer par des banques ou intermédiaires.

Contrairement au Bitcoin, qui se concentre sur le rôle de monnaie numérique, Ethereum fonctionne comme un ordinateur mondial. Il repose sur des contrats intelligents (smart contracts), c’est-à-dire des lignes de code qui s’exécutent automatiquement dès que certaines conditions sont remplies. Grâce à cela, des applications comme la finance décentralisée (DeFi), des jeux, ou des plateformes de NFT peuvent fonctionner directement sur la blockchain Ethereum.

La cryptomonnaie native du réseau s’appelle Ether (ou ETH). Elle sert notamment à payer les frais de transaction, appelés gas fees. Mais elle peut aussi s’échanger comme le Bitcoin — c’est donc une monnaie numérique avec une utilité concrète.

Depuis 2022, Ethereum est passé à un système appelé proof of stake (preuve d’enjeu). Cela signifie que, au lieu de consommer beaucoup d’énergie pour “miner”, le réseau est désormais sécurisé par des personnes qui placent (ou “stakent”) leur ETH en échange de récompenses. Ce changement rend Ethereum plus écologique et plus évolutif.

Ethereum est un projet open source : tout le monde peut l’utiliser, l’explorer ou y contribuer. Vous pouvez acheter de l’ETH via des plateformes régulées comme Coinhouse, ou via des acteurs internationaux comme Binance ou Kraken. Pour le stocker, il vous faut un wallet sécurisé. Si vous débutez, vous pouvez opter pour un wallet custodial, où la plateforme garde vos clés — plus simple pour démarrer.

Pour beaucoup, la valeur de l’Ethereum réside dans sa flexibilité. Il alimente aujourd’hui de nombreuses applications majeures dans l’univers crypto, et continue d’évoluer rapidement.

Pensez au Bitcoin comme à de l’or numérique… et à l’Ethereum comme au pétrole numérique qui alimente un Internet décentralisé en pleine croissance.

Quelle part de votre portefeuille devriez-vous consacrer aux cryptomonnaies ?

Les cryptomonnaies doivent être vues comme un composant à haut risque mais à fort potentiel dans votre portefeuille d’investissement. Elles peuvent être passionnantes et potentiellement très rentables… mais elles sont aussi extrêmement volatiles et imprévisibles. C’est pourquoi la plupart des conseillers financiers recommandent d’y consacrer une petite portion de votre portefeuille, généralement entre 5 % et 15 %, selon votre tolérance au risque et vos objectifs.

• Si vous êtes un investisseur prudent, une exposition de 5 % est souvent idéale. Cela vous permet de profiter d’un éventuel rebond sans trop exposer votre capital aux fortes variations.
• Si vous êtes plutôt équilibré, vous pouvez viser autour de 10 %.
• Enfin, si vous êtes plus agressif, jeune et tolérant au risque, vous pouvez envisager jusqu’à 15 % — mais dépasser ce seuil est rarement conseillé, sauf si vous maîtrisez parfaitement les risques.

Prenons un exemple concret : si votre portefeuille total représente 20 000 €, un investisseur équilibré pourra investir entre 1 000 et 2 000 € dans des cryptos comme le Bitcoin ou l’Ethereum. Cela vous permet de profiter du potentiel de croissance, tout en gardant l’essentiel de votre épargne dans des actifs plus stables comme les ETF, les actions ou les obligations.

Les cryptos ne doivent pas remplacer vos investissements principaux. Pensez-y comme à un complément, qui peut améliorer vos rendements quand le marché est favorable. Et surtout, pensez à rééquilibrer régulièrement votre portefeuille pour rester dans la bonne répartition.

Peut-on anticiper les bons moments pour investir en crypto ?

Tenter de "timer le marché" est très difficile — même pour les professionnels. En revanche, comprendre les cycles des cryptomonnaies vous aide à mieux décider quand entrer ou sortir d’une position. Le Bitcoin (et d’autres cryptos) évolue souvent par cycles de 4 ans, influencés par des événements clés comme les halvings (réduction des récompenses pour les mineurs).

Plutôt que d’essayer de deviner le point haut ou le point bas, une stratégie plus fiable est le Dollar-Cost Averaging (DCA) : investir une somme fixe chaque mois, peu importe le prix. Cela permet de lisser la volatilité et de réduire le risque d’acheter au mauvais moment.

Comment fonctionnent les cycles crypto ?

Les marchés crypto évoluent par phases, qui ont tendance à se répéter de manière relativement prévisible :

Phase de retournement

C’est le début du marché baissier. Les prix chutent fortement, la volatilité augmente, et la majorité des investisseurs sont en perte. La panique s’installe… mais c’est souvent là que se présentent les meilleures opportunités d’achat.

Phase de stabilisation (bottoming)

La volatilité diminue, les prix se stabilisent, mais le sentiment reste négatif. Seuls les investisseurs de long terme tiennent bon. Les investisseurs les plus avisés recommencent à acheter. Historiquement, c’est une excellente phase pour entrer sur le marché.

Phase d’appréciation

L’élan repart. Les prix montent, les innovations gagnent en visibilité, et de plus en plus d’investisseurs sont en plus-value. Le Bitcoin atteint souvent un nouveau sommet historique.

Phase d’accélération

L’euphorie s’installe. Tout le monde parle à nouveau des cryptos. Les prix s’envolent et deviennent instables. Les médias s’emballent. C’est souvent le bon moment pour prendre des bénéfices.

En 2024, le Bitcoin est entré dans la phase d’appréciation, atteignant un record historique en mars. À mi-2025, il est probable que nous soyons désormais en pleine phase d’accélération.

Voici un graphique qui illustre ces cycles :

Quelles autres façons d’investir dans les cryptos ?

Vous n’êtes pas obligé d’acheter directement du Bitcoin pour y être exposé. Il est désormais possible d’investir via des ETF cotés sur les places boursières européennes, comme ceux proposés par iShares (BlackRock) ou 21Shares. Ces fonds répliquent les cours du Bitcoin ou de l’Ethereum, sans avoir besoin de portefeuille crypto ni de clés privées.

Vous pouvez aussi passer par des courtiers traditionnels comme Boursorama ou Saxo Bank pour accéder à des ETP crypto. Attention aux frais (le TER peut dépasser 1,5 %), mais la simplicité d’usage et le cadre réglementé rendent ces produits attractifs.

Autre option : investir dans des entreprises liées à la blockchain, comme Coinbase, Nvidia ou des mineurs de crypto européens. Cela vous permet une exposition indirecte, souvent éligible au PEA ou à l’assurance-vie.

Alors, faut-il encore investir dans le Bitcoin cette année ?

Tout dépend de votre tolérance au risque et de votre capacité à comprendre les cycles du marché. Le Bitcoin continue de prouver qu’il a sa place dans un portefeuille long terme, mais son prix reste très volatil.

Si vous décidez d’investir, faites-le avec une stratégie claire :

• Étudiez les différentes phases du cycle,
• Gardez votre sang-froid (ne prenez pas de décisions émotionnelles),
• Limitez votre exposition à 5 à 15 % maximum de votre portefeuille.

Donc le Bitcoin a encore du potentiel — à condition de l’aborder avec méthode et lucidité.

FAQs

La cryptomonnaie est-elle légale en France ?

Oui, posséder et échanger des cryptomonnaies comme le Bitcoin ou l’Ethereum est parfaitement légal en France. En revanche, vous devez déclarer vos comptes et reporter vos plus-values dans votre déclaration de revenus. Des plateformes comme Coinhouse ou Binance France sont conformes à la réglementation française.

Puis-je investir en Bitcoin via mon PEA ?

Non, les cryptomonnaies ne sont pas éligibles au PEA (Plan d’Épargne en Actions). Pour investir en Bitcoin ou en Ethereum, vous devez passer par un Compte-Titres Ordinaire (CTO) ou une plateforme crypto régulée.

Combien investir en cryptomonnaies ?

La plupart des conseillers recommandent de consacrer entre 5 % et 15 % de votre portefeuille aux cryptos, en fonction de votre profil de risque. Les cryptos doivent compléter, et non remplacer, vos investissements principaux.

Quelle est la différence entre Bitcoin et Ethereum ?

Le Bitcoin est principalement utilisé comme réserve de valeur, une sorte d’or numérique. L’Ethereum, quant à lui, alimente des applications décentralisées via des smart contracts. Les deux ont de la valeur, mais des rôles bien distincts dans l’écosystème crypto.

Comment stocker ses cryptos en toute sécurité ?

Vous pouvez les stocker dans un wallet (portefeuille). Les débutants choisissent souvent des wallets custodial, comme ceux proposés par Coinhouse, où la plateforme garde vos clés. Les utilisateurs plus expérimentés préfèrent des wallets non custodial comme Ledger ou MetaMask, qui offrent plus de contrôle et de sécurité.

Les cryptos sont-elles imposées en France ?

Oui. Les gains issus de la vente de cryptos sont soumis à la flat tax de 30 % (PFU). Et si vous détenez vos actifs sur une plateforme étrangère (comme Binance), vous devez également déclarer ce compte aux impôts. Pour en savoir plus, lisez cet article sur la fiscalité crypto en France.

Qu’est-ce que l’Ethereum 2.0 ?

Ethereum 2.0 désigne une mise à jour majeure du réseau, qui le rend plus rapide, plus écologique et plus sécurisé, grâce au passage du proof of work (minage) au proof of stake (staking) en 2022.